Catalog - Globorotalia miozea rifensis

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Globorotalia miozea rifensis

Citation: Globorotalia miozea rifensis Feinberg & Lorenz 1973

Type specimens: holotype (pl. J. figs. 1-3, pl. 3. figs. 1-5). no. Hl 145 BA: figured paratypes. nos. Hl 145 BB (pl. 1. figs. 4-6). Hl 145 BE (pl. 2. figs. 1-3); and figured topotypes, nos. HI J45 BF (fig. 9), Hl 145 BE (pl. '2. fig. 4), Hf 145 BH (pl. 2, fig. 5), HI 145 BI (pl. 2. fig. 6), HI 145 BC (fig. 7).

Type age (chronostrat): Middle Miocene. Orbulina s.l. Zone

Type locality: Outcrop in the Oued cl-Bard, five meters above bridge along secondary road no. 4050 (Fez-Jouaber), 1/50.000 sheet Fez-West, coordinates 392.7/354. 1, northern Morocco

Type repository: Rabat; Laborataire de Micropaléontologie. Service de la Carte Géologique, Rab<.~t. Morocco

Description de l'holotype. - Test biconvexe, profil axial légèrement dissymétrique, plus renflé sur la face ventrale; contour équatorial lobé pour les dernières chambres. Périphérie arrondie pour les premières loges du dernier tour, aiguë pour la dernière chambre et la moitié terminale de l'avant-dernière, qui sont bordées d'une carène distincte, mais fine. La spire comprend deux tours et demi et au dernier tour cinq loges et demi à croissance régulière. La dernière loge montre un décalage par rapport à l'arrangement des chambres précédentes. Ce décalage traduit une légère torsion de la loge terminale en direction de la face ventrale. Sutures déprimées, radiales et sinueuses sur le côté ombilical sur la face spirale les sutures masquées par un épaississement secondaire sont peu distinctes à l'exception de la dernière suture intercamérale, qui est limbée et légèrement en relief. Son arc de courbure est régulier et se prolonge jusu'à la loge précédente suns changement de rayon; elle se raccorde à la suture spirale presque orthogonalement. L'ombilic étroit et profond apparait en forme de puits sur les sections axiales. Ouverture en forme d'arc surbaissé et dissymétrique, plus élevée vers la bordure externe, bordée par un bourrelet imperforé et rugueux; elle s'étend de la carène marginale jusqu'à l'ombilic qu'elle n'atteint pas tout à fait. La paroi du test des deux dernières loges montre des pores fins (diam= 0.002 mm.) régulièrement espacés (0.01 mm.); un fort agrandissement (voir planche 3, fig. 1) permet d'observer que par endroit certains pores débouchent à l'extérieur en s'évasant: la densité des perforations est identique sur les deux faces de la loge. Cependant cette paroi perforée est largement affectée par un épaississement secondaire, d'ailleurs caractéristique de toutes les formes de la lignée des G. miozea. Cet épaississement intéresse les premières loges du dernier tour et se traduit sur la face ventrale par la présence de nodules et pustules à structure cristalline aisément observable. Sur la face spirale la couche secondaire, quoique plus discrète, n'épargne que la dernière loge et les deux tiers de l'avant-dernière. La lèvre aperturale, comme nous l'avons dit, est touchée par ce phénomène; c'est également le cas de la carène, elle est fine et nette sur la dernière loge et la partie terminale de l'avant-dernière tandis que sur les autres. recouverte par cette cuirasse, elle n'est plus visible ou parait fortement épaissie.

Largeur 0.48 mm., hauteur 0.58 mm., épaisseur 0.28 mm.

Globorotalia aff. G. fohsi fohsi Cushman and Ellisor. - Wezel, 1966, Riv. Ital. Pal. Strat., vol. 72, no. 4, p. 1290. pl. 100, figs. 3, 4.
Globorotalia menardii praemenardii Cushman and Stainforth. - Delmotte, 1966, Contribution à l'étude micropaléontologique et stratigraphique du Miocène du bassin du Chélif Paris, Univ., Thèse 3e Cycle, p. l07' pl. 20, fig. 8.
Globorotalia fohsi Cushman. - Delmotte, 1966, ibid., p. 100, pl. 21, fig. 7.
Globorotalia aff. miozea Finlay. - Bizon, 1967, Contribution à la connaissance des foraminifères planctoniques d'Epire et des iles ioniennes (Grèce occidentale) depuis le Paléogène supérieur jusqu 'au Pliocène. Paris: Technip (lnst. Franç. Pétrole, Publ.), pl. 8 (hors texte), figs. 12, 22.

Variabilité. - Globorotalia miozea rifensis montre une certaine variabilité qui dans l'aspect général se traduit par une modification du profil axial qui peut être plus ou moins renflé: le contour est aussi fréquemment modifié par la présence d'une dernière loge à taille réduite qui lui donne un aspect bien lobé et plus circulaire que celui de l'holotype que nous venons de décrire. Nous avons reconnu plusieurs exemples de cette variation dans la liste des synonymies citées ci-dessus. L'importance de l'épaississement secondaire est aussi sujette à des variations notables.

Sur 250 individus observés dans deux échantillons répresentatifs nous avons compté en moyenne 96% de formes senestrogyres et 4% de dextrogyres.

Tableau où sont rassemblées les variations concernant l'épaisseur, la convexité et le profil équatorial de trois répresentants de la lignée de Globorotalia miozea.

	Profil axial	Contour équatorial
G. miozea miozea	Trés épais, biconvexe Rapport diam max./épaisseur =1.4 - 1.85	Lobé, présence fréquente d'une loge terminale avortée
G. miozea rifensis	Epais, biconvexe Rapport diam max./épaisseur= 2.1 - 2.15	Lobé, présence fréquente d'une loge terminale avortée
G. miozea saphoae	Très épais, presque plan dorsalement, très bombé ventralement Rapport diam max./épaisseur = 1.55	Non lobé

Répartition stratigraphique. - Dans le Rif, Globorotalia miozea rifensis fait son apparition peu après 'l'Orbulina - datum' et disparait à l'extrême base de la zone à Globorotalia menardii.

En Italie méridionale Wezel (1966, loc. cit.) a observé pour cette forme (G. aff. fohsi auct.) une répartition identique à celle rencontrée au Maroc, tandis que d'autres spécialistes présents à une séance de travail tenus à Bologne en mai 1968 ont fait état d'une répartition un peu différente dont le début coïncide avec l'apparition d'Orbulina universa.

D'après C. Delmotte ( 1968. loc. cit.) la répartition de specimens très probablement rapportables à notre nouvelle sous-espèce (G. fohsi, G. fohsi lobata, G. praemenardii p.p. auct.) est identique pour son apparition à celle du Maroc mais semble persister plus longtemps dans la menardii-zone.

En Grèce. d'après la répartition donnée par G. Bizon (1967, loc. cit.) pour G. aff. miozea qui parait identique à G. miozea rifensis, il y apparition plus précoce (en même temps qu'Orbulina suturalis) et disparition également un peu en avance par rapport à ce qui est observé dans la zone prérifaine.

Ces données doivent être considérées avec prudence car elles sont déduites de figurations publiées et demandent des vérifications ultérieures.

References:

Feinberg, H. & Lorenz, H. G. (1973). Feinberg, H. & Lorenz, H. G. (1973). La lignée évolutive de Globorotalia miozea s.l. dans le Miocene mediterraneen. Notes et memoires du Service des mines et la Carte geologique du Maroc. 249: 31-45. Notes et memoires du Service des mines et la Carte geologique du Maroc. 249: 31-45. gs

Missing or ambiguous references: Wezel 1966;

CATALOG OF ORIGINAL DESCRIPTIONS: Globorotalia miozea rifensis Feinberg & Lorenz 1973

Globorotalia miozea rifensis

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