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Current identification/main database link: Ticinella raynaudi Sigal 1966
Original Description
[A species characterized by a comparatively thin test provided with a clearly lobate periphery or even having radially elongate chambers (variety digitalis) and a loosely coiled arrangement even with tendency to uncoil (variety aperta).]
Description: test de petite taille, à paroi finement et densément perforée; le nombre de loges au dernier tour est de 6-9 loges selon les sous-espèces; sur deux tours et demi environ, elles augmentent régulièrement de taille; l'enroulement trochospirale est peu dissymétrique, le test est relativement peu épais, avec faces spirale et ombilicale aplaties, la trochoïdicité est faible, la périphérie est réguliè¬ rement arrondie; le contour du test est fortement lobé.
La face spirale montre un dernier tour parfois un peu surbaissé par rapport aux tours internes, au niveau des dernières loges; la surface des loges est globuleuse, les sutures radiales, un peu cintrées, ainsi que la ligne spirale sont fortement déprimées.
La face ombilicale montre un ombilic de grande taille, très ouvert et peu profond; la surface des loges est enflée, les sutures radiales, rectilignes et fortement déprimées; les loges se prolongent par des expansions lamellaires qui se soudent en une plaque ombilicale en forme d'entonnoir.
La face terminale est enflée, ses dimensions sont variables selon les variétés.
L'ornementation est toujours présente, mais relativement peu développée, sous forme de petites pustules arrondies, plus importantes en approchant de la périphérie, où elles se groupent même en protubérances plus importantes et plus irrégulières; elle est présente sur les tours internes et sur 2-3 loges du dernier tour.
L'ouverture principale est intériomarginale, haute, grande et remontant plus qu'à mi-chemin de la distance ombilic-face spirale. Elle est protégée par une lèvre ténue, importante; leur ensemble, dans l'ombilic, constitue par soudure une plaque en forme d'entonnoir. L'ouverture supplémentaire est partiellement en position intrasuturale, en général peu élevée et large, bordée par un léger bourrelet. L'enroulement accorde une place importante (au moins 50%) aux formes sénestres.
[Description: small test with a wall finely and densely perforate; numbering 6 to 9 chambers in the last whorl in accord with the various subspecies; forming approximately two and half whorls and increasing gradually in size; the trochospiral coiling is slightly asymmetrical, the test comparatively thin with flat spiral and umbilical sides, with a low trochospire; the periphery is evenly rounded, the outline of the test strongly lobate.
The spiral side displays a last whorl sometimes sunken compared to the internal whorls, especially so for the last chambers; inflated chambers surface, sutures radial, slightly curved. Intercameral and spiral sutures strongly depressed. The umbilical side displays a large, widely open and shallow umbilicus; chambers surface inflated, sutures radial straight and strongly depressed; chambers with extensions of their walls that combine into a funnel-like umbilical plate.
The septal side is inflated, its dimensions varying according to the subspecies.
Ornamentation always present but relatively weak consisting of small round pustules that become bigger towards the periphery even merging into bigger and more irregular protuberances; ornamentation present on the internal whorls and on the 2-3 chambers of the last whorl.
The main aperture is interiomarginal in position, high, large and extending more than half-way from the umbilicus to the spiral side. The aperture is shielded by a well-developed but thin lip, the successive lips fusing into an umbilical plate shaped like a funnel. The supplementary aperture is partly intrasutural in position, usually not high but big and bordered by a weak ridge.
Size:
Etymology:
Extra details from original publication
Rapports et différences: un nombre en général moins élevé de loges et une ornementation moins sensible, ainsi qu'un test plus petit, moins épais et plus lobé différencient cette espèce du groupe T. roberti ou de T. praeticinensis. En lames minces il y aura certainement impossibilité pratique de distinguer cette espèce de certaines espèces de Globigerina, répandues au même moment, telles que G. globigerinelloides et G. planispira. Aussi bien en section axiale qu'en equatoriale, la variété à loges digitiformes trouve aussi son équivalent parmi les Globigerinidae.
Extension: c'est une espèce pour l'instant reconnue seulement à Madagascar, ainsi que, par mise en synonymie, de l'Albien supérieur de la Forclaz (Préalpes médianes de Suisse). Sa position stratigraphique exacte n'est pas précisée, si ce n'est par sa place dans le schéma général d'évolution de la microfaune; elle se situe probablement dans une partie au moins de l'Albien supérieur et du Vraconnien; elle apparaît à peu près en même temps que R. (Th.) ticinensis ticinensis et Planomalina buxtorfi, elle disparaît peu après l'apparition du groupe appenninica, en même temps que T. madecassiana.
Remarque: l'espèce T. raynaudi, déjà intéressante par son extension stratigraphique relativement limitée, présente un attrait supplémentaire sur le plan phylétique, comme nous l'avions déjà laissé entendre (Sigal, 1956b).
En effet dans le tiers supérieur environ de cette extension stratigraphique, elle coexiste avec une Rotalipora de structure très simple que nous décrirons par la suite comme une espèce nouvelle, qui est elle-même à l'origine du groupe R. appenninica appenninica (Renz). Morphologiquement, à part la carène, cette nouvelle Rotalipore et la Ticinelle semblent se rattacher l'une à l'autre: quelques légères différences les séparent, les unes paraissant liées à l'apparition des carènes (loges moins enflées du côté spiral, ombilic plus ouvert), les autres propres à l'une d'elles (tendance de la spire à être plus ouverte chez la Rotalipore).
En fait, on observe aussi la même dualité qui nous conduit à séparer raynaudi raynaudi de raynaudi var. aperta, dualité qui se poursuivra encore avec appenninica appenninica (Renz) et appenninica var. evoluta Sigal.
T. raynaudi paraît donc être la souche d'un rameau important des Rotalipores.
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