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Current identification/main database link: Globotruncanella semsalensis (Corminboeuf, 1961)
Original Description
Test trochoidal, lobate, dextral in all the examined specimens (47). 2½ - 3 whorls. 4½ - 7, generally six, chambers per whorl, compressed, generally increasing slowly in size. One or several chambers of the last whorl may be smaller in size than the previous chambers or they all are the same size. The last-formed chamber is usually larger, sometimes the same size or even smaller than the penultimate chamber. Rounded or slightly elongate, or spine-like pustules densely present on the two sides of the test. On the first chambers of the last whorl they are thick, gradually becoming thinner and thinner on the following chambers so that the last chamber(s) may be more or less smooth.
Spiral side convex. The chambers of the first whorl look like buttons tightly fit one against the other. In the second whorl, they become more distinct.They have a flat or slightly convex surface with thick rounded, spiky or slightly elongate pustules concentrating along the periphery and roughly shaping spiral and septal ridges, the two ridges forming a curve or an "u" between them . This ornamentation often remains present in the two or three first chambers of the last whorl; then it disappears, resulting in a depressed, radial, or curved in a frontward direction septal suture. The spiral side of the chambers of this last whorl is weakly to moderately convex.
Umbilical side: due to this side being strongly inflated, its shape is convex from the periphery toward the center of the chambers and concave from there toward the umbilicus. Sutures radial, depressed. Strong and thick pustules on the first chambers of the last whorl, either randomly distributed or aligned in the coiling direction or else perpendicular to that direction and, in this case, appearing like short costae spreading out from the umbilical edge toward the margin. In some specimens ,(presence of) one or two rows of pustules set in the coiling direction , becoming stronger on the two or three first chambers of the last coil and doubling or tripling the already existing peripheral row.
The primary aperture of the chambers is umbilical but often extends slightly toward the edge. It is covered by a tegillum directed toward the umbilicus, each tegillum is provided with a main aperture in the front and with one or two secondary apertures in the back. The infralaminal apertures (main and secondary) are provided - or not - with a thin lip. Each tegillum partly or totally extending over the tegillum of the preceding chamber, the tegillum of the last chamber sometimes sealing the whole umbilicus. I did not notice the presence of secondary intralaminal apertures.
Etymology:
Extra details from original publication
Les variations morphologiques de l'espèce semsalensis portent sur les rapports de dimensions: les fig. 1 et 2 de la planche II montrent un test de hauteur normale; celui-ci peut être plus bas. L'individu de la fig.3 a une spire très élevée, fait exceptionnel.
Dimensions de 3 exemplaires de ma collection :
D : 0,41-0,35. H : 0,12.
D : 0,59-0,50. H : 0,30.
D : 0,63-0,53. H : 0,28.
Relations et différences: l'espèce semsalensis présente de fortes ressemblances avec Globorotalia pshadae Keller, du moins telle que N.N. Subbotina figurée (N.N. Subbotina 1953, p. 16, fig. la-c à 6a-c), Cette micropaléontologue insiste toutefois sur l'exiguïté de l'ombilic des Globorotalia pshadae Keller qu'elle a récoltées, ombilic qui n'occupe que le 1/6 à 1/7 du diamètre des tests (id., p. 236); celui de l'espèce semsalensis en occupe le 1/3 à 1/4 au minimum. Elle dit l'ouverture des loges de pshadae marginale, alors qu'elle est nettement ombilicale dans semsalensis, même si elle déborde un peu dans la marge; de plus, on a en général 6 loges au dernier tour dans l'espèce semsalensis et non 4 ou 5. Enfin la description et la figuration de l'holotype de Globorotalia pshadae Keller (1946, pp. 99, 108 et pl. 2, fig. 4-6) lui prêtent 5 loges au dernier tour, une carène distincte et légèrement dentelée, une ouverture intériomarginale-ombilieale des loges, sans qu'il soit fait mention de la présence d'expansions lamelleuses, caractères qui semblent exclure une synonymie entre Globotruncana semsalensis n. sp. et cette espèce. Ajoutons que la position stratigraphique de celle-ci dans le Sénonien inférieur et le Campanien pour B. M. Keller (1946), dans le Maestrichtien pour N.N. Subbotina (1953, pp. 235 et 236), est peu ordinaire pour une Globorotalia.
L'espèce semsalensis est aussi proche de Globotruncana havanensis Voorwijk (1937, p. 195 et pl. 1, fig. 25, 26, 29). Elle diffère cependant de l'holotype de celle-ci par les caractères suivants: d'habitude le format de l'espèce semsalensis est plus grand et il y a plus de loges au dernier tour. Comme on le sait, les sutures spirales et septales du second tour de cette espèce sont ornées de fortes pustules qui ébauchent des bourrelets et se trouvent le plus souvent encore à la périphérie des premières loges du dernier tour: leur présence, frappante, n'aurait pu échapper au créateur de Globotruncana havanensis, qui affirme au contraire l'absence de toute carène; d'ailleurs, la figuration originale de havanensis porte bien nettement des sutures creuses.
Globotruncana semsalensis n. sp. diffère de Globotruncana havanensis Voorwijk telle que l'on décrite et figurée P. Brönnimann & N.K. Brown (1956, p. 552 et pl. 22, fig. 4-6) par le format et le nombre des loges du dernier tour, qui sont généralement plus grands chez semsalensis et par le fait que ces loges, à part l'une ou l'autre exception, sont contigües sur la face ventrale au lieu d'être chevauchantes. De plus on ne peut parler de la présence d'un bourrelet ou d'une carène imperforée le long des dernières loges de l'espèce semsalensis, comme ce serait le cas dans l'espèce havanensis, selon les auteurs précités.
Si la synonymie entre Globotruncana havanensis Voorwijk et Globotruncana citae Bolli est réelle, comme l'affirment P. Brönnimann & N.K. Brown (1956, p. 552), ce qui est probable, l'espèce semsalensis s'écarte de citae pour les raisons invoquées ci-dessus.
Globotruncana semsalensis n. sp. semble être proche de Rugoglobigerina jerseyensis Olsson (1960, p. 49 et pl. 10, fig. 19-21). Elle en diffère cependant par le nombre des loges au dernier tour: 4 d'une façon constante chez jerseyensis, s'accroissant si fort l'une par rapport à l'autre que les deux dernières forment à peu près les deux tiers du test, ce qu'on n'observe jamais chez semsalensis. Celle-ci diffère encore de jerseyensis par ses sutures, en général perlées sur la face dorsale dans le deuxième tour, alors que toutes sont creuses dans l'espèce d'Olsson; par l'ouverture principale de ses loges, essentiellement ombilicale, débordant un peu dans la marge, tandis qu'elle est intériomarginale-ombilieale complète chez jerseyensis; par le plus grand diamètre du test qui va de 0,40 à 0,65 mm chez semsalensis et de 0,30 à 0,45 mm chez jerseyensis. Enfin, M. B.K. Olsson a bien voulu m'envoyer quelques topo- types de son espèce et leur observation exclut toute synonymie avec Globotruncana1? semsalensis n. sp.
Bien qu'au premier abord Globotruncana? semsalensis n. sp. semble présenter des analogies morphologiques avec Praeglobotruncana delrioensis (Plummer), Praeglt. stephani (Gandolfi), Praeglt. marginaculeata (Loebl. & Tapp.), elle s'écarte par plusieurs points de ces espèces, dont, à priori, le système ombilical. Enfin les rares individus de l'espèce semsalensis dont la spire est élevée invitent à les rapprocher de Globorotalia californica Cushm. & Todd, mais les caractères de l'ombilic de cette dernière l'attribueront sans doute, après étude, à un genre tel que Rotalipora ou Praeglobotruncana.
Corminboeuf, P. (1961). Association de Belemnitella et de Globotruncanidae dans le Campanien superieur des Alpettes (Prealpes externs fribourgeoises). Eclogae Geologicae Helvetiae. 54(2): 491-498. gs Spezzaferri, S. & Caron, M. (2008). Revision of the planktonic foraminifera Pseudothalmanninella klausi (LEHMANN, 1966) and Globotruncanella semsalensis (CORMINBOEUF, 1961) and first scanning electron micsroscope (SEM) images of the holotypes. Revue de Paléobiologie. 27(1): 81-88. gs References:
Globotruncana semsalensis compiled by the pforams@mikrotax project team viewed: 26-1-2025
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