Catalog - Rotalipora appenninica gandolfii

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Rotalipora appenninica gandolfii

Citation: Rotalipora appenninica gandolfii Luterbacher&Premoli Silva 1962

Type age (chronostrat): Cenomanian

Type locality: Along the Breggia River, near Chiasso, Canton Ticino, Switzerland

Type repository: Basel, CH; Natural History Museum

Translation from French: some specimens from the R. appenninica appenninica type level show that the keel extended along the sutures reaching the periumbilical ridges of each chamber. In addition, the last two chambers gradually deepen towards the umbilicus.

REMARQUES. Rotalipora appenninica fut décrite par Renz en 1936 d'après des sections observées , en lames minces. Pour la fixation exacte de cette espèce, il faut s'en rapporter uniquement aux lames minces et aux topotypes isolées du niveau no. 6 de Gubbio. Ceux-ci ne correspondent pas à la Globotruncana apenninica var. typica de Gandolfi1942 (= Globotruncana (Rotalipora) apenninica apenninica Gandolfi 1957), mais à la Globotruncana apenninica var. alpha Gandolfi 1942 (= Globotruncana (Rotalipora) apenninica balernaensis Gandolfi 1957). Ce fait fut déjà soupçonné par Mornod (1949 [49], p. 579) et constaté par Klaus (1959 [39], p. 809) qui avait également à sa disposition du matériel provenant du profil de Gubbio. Klaus remarqua aussi que les formes décrites par Gandolfi en 1942 comme apenninica typica ou apenninica s.str. ne méritent pas d'être élevées au rang de la sous-espèce apenninica apenninica Gandolfi 1957 et qu'il sera convenable de changer leur nom, mais il préféra de ne pas en proposer.

Nous adoptons comme nouveau nom pour ces formes: Rotalipora appenninica gandolfii

Holotype: Gandolfi 1942. pl. II, fig. 5c., description p. 116

Quelques exemplaires du niveau-type de R. appenninica appenninca montrent des indications d'un prolongement septal de la carène s'étendant jusqu'aux aspérités périombilicales des loges. Mais aussi chez ces formes, les deux dernières loges s'abaissent graduellement vers l'ombilic. Avec les grandes dimensions de la dernière loge, ce sont là selon nous les ·caractères les plus typiques de R. appenninica appenninica (Renz). R. cushmani var. evoluta Sigal 1948 peut fort bien dériver de la R. appenninica appenninica par un agrandissement encore plus prononcé et une accentuation de la longueur de la dernière loge, combinée à une réduction du nombre des loges dans le dernier tour de spire et à un relâchement de l'enroulement (cf. Reichel 1949, p. 605). Avec Klaus (1959, p. 810), nous la considérons volontiers comme une autre sous-espèce de la R. appenninica. Notre exemplaire fig. 5, pl. XX est très proche de celui qu'a figuré Sigal (1948, pl. II, fig. 2), attribué à R. apenninica balernaensis par Gandolfi en 1957.

Cette division de la R. appenninica en 3 sous-espèces semble être exagérée, mais elle se justifie par la répartition stratigraphique de celles-ci. Gandolfi (1942, p. 136, fig. 49) l'a constatée dans le profil de la Breggia.

R. appenninica appenninica apparaît la première. Des formes de transition entre elle et « Thalmanninella » ticinensis (Gandolfi) apparaissent dès le niveau no. 30 (Reichel 1949, p. 605) et se laissent observer jusqu'au niveau no. 35 qui contient de grandes formes aplaties que Gandolfi considérait encore comme Globotruncana ticinensis (sans les avoir figurées). Elles sont identiques à nos exemplaires fig. 3, pl. XX et fig. 1, pl. XXI. Dans la composition de sa faune, le niveau-type de Gubbio correspànd aux niveaux nos. 34 ou 35 du profil de la Breggia (... Cénomanien inférieur). C'est jusqu'à présent dans le profil de la Breggia que l'on peut suivre le mieux l'évolution de l'espèce. Nous avons réexaminé ses faunes dans la collection de Gandolfi déposée à notre Institut. Dans le profil de Gubbio, nous n'avons pas encore été en mesure d'isoler de couches plus jeunes des exemplaires bien déterminables. Le niveau no. 6 (Renz) (auquel correspond notre échantillon G-112) est situé au sommet de la zone de passage entre les «scisti a fucoidi» et la Scaglia inférieure, où se trouvent encore de rares et minces intercalations marneuses. Dans la Breggia, la R. appenninica gandolfii ne commence qu'avec le niveau no. 39, elle remplace de plus en plus la R. appenninica appenninica et attient le maximum de son dévelopement dans les niveaux nos. 45-55 qui correspondent au Cénomanien moyen et supérieur.
[Luterbache & Premoli Silva 1962]

References:

Gandolfi, R. (1942). Ricerche micropaleontologiche e stratigraphfiche sulla Scaglia e sul flysch Cretacici dei Dintorni di Balerna (Canton Ticino). Rivista Italiana di Paleontologia. 48: 1-160. gs

Gandolfi, R. (1957). Notes on some species of Globotruncana. Contributions from the Cushman Foundation for Foraminiferal Research. 8(2): 59-65. gs

Klaus, J. (1959). Le complexe schisteux intermédiaire dans le synclinal de la Gruyère (Préalpes médianes). Eclogae Geologicae Helvetiae. 52(2): 753-851. gs

Luterbacher, H. & Premoli Silva, I. (1962). Note préliminaire sur une révison du profil de Gubbio, Italie. Rivista Italiana di Paleontologia e Stratigrafia. 68(2): 253-288. gs

Reichel, M. (1949b). Observations sur les Globotruncana du gisement de la Breggia (Tessin). Compte Rendu de la Societe Paleontologique Suisse. 42(2): 596-617. gs

CATALOG OF ORIGINAL DESCRIPTIONS: Rotalipora appenninica gandolfii Luterbacher&Premoli Silva 1962

Rotalipora appenninica gandolfii

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